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AVIS D E RECHERCHE

Qu’est devenue l’adolescente qu’il a sauvée à Brest en 1986 ?

Il y a trente-six ans ce samedi, Joël Lagadec sauvait du suicide une adolescente de quinze ans, sous le pont de Recouvrance. Il voudrait savoir si elle est encore en vie, ce qu’elle est devenue. Il confie aussi avoir souffert de cet épisode.

Joël Lagadec aimerait savoir si l’adolescente qu’il a sauvée du suicide le 22 janvier 1986 est encore en vie et ce qu’elle est devenue. Il l’a vue sauter de sous le pont de Recouvrance, depuis le bâtiment jaune, à droite de la photo. (Photo Le Télégramme/David Cormier)

Il fait froid sur Brest, ce 22 janvier 1986, il y a 36 ans ce samedi. Un mélange de pluie et de neige tombe sur la Penfeld, dans le courant de l’après-midi. « Soudain, j’aperçois depuis l’une des fenêtres de mon bureau une silhouette qui se tient debout et immobile sous le tablier du pont de Recouvrance », se rappelle Joël Lagadec, alors technicien en préparation du travail à la DCAN de Brest, au premier étage d’un bâtiment de la rive droite. « Je la vois se lancer à la verticale dans la Penfeld. J’avertis immédiatement les marins pompiers. Je dévale les escaliers de l’immeuble. Arrivé en bas, j’aperçois qu’une tête surnage au milieu de la Penfeld et je rejoins le pont flottant Gueydon qui la traverse sous le pont de Recouvrance ».

Il plonge dans l’eau à 8 °C

Joël hésite alors. « Si en tant qu’ex-nageur du Club nautique brestois, aller chercher quelqu’un dans une eau calme à vingt mètres ne présente pas de difficulté, je suis pleinement conscient du risque important d’hydrocution auquel je m’expose en plongeant dans une eau à 8 °C, notamment après avoir fourni un effort aussi important ».

Mais cette tête surnage encore à une vingtaine de mètres, « sans d’ailleurs émettre le moindre appel au secours ». Il enlève ses chaussures et sa montre et plonge, en jean et chemise. Il est saisi mais nage sans difficulté. « Quand je saisis le corps par la taille?, je suis surpris qu’il soit aussi léger et impassible… ».

Un quidam l’aide à son tour

« Lorsque j’arrive au pont, les marins-pompiers sont déjà là. Ils agrippent le corps que je leur tends et ils l’emmènent vers leur ambulance, sans même se retourner vers moi, ni se préoccuper de mon état (j’apprendrai plus tard que ce corps frêle et léger était celui d’une adolescente de 15 ans…). Je ne m’en offusque pas sur l’instant mais lorsque je tire sur mes bras, je n’ai plus aucune force pour me sortir seul de l’eau. Je suis dans un état de sévère hypothermie et je me rends compte, a posteriori, que j‘ai eu de la chance de bénéficier de l’aide d’un quidam resté sur place après le départ des pompiers. Sans doute que le témoignage de cette personne ne serait pas superflu si elle est toujours en vie ».

C’est notre article du 23 décembre, sur l’appel à témoins de deux sœurs au sujet d’une noyade de trois personnes et le sauvetage de plusieurs autres, à Saint-Pol de Léon, en août 1958, qui a convaincu Joël Lagadec, jusque-là réticent, ne voulant pas se faire passer pour un héros, de raconter son histoire. Il aimerait savoir ce qu’est devenue l’adolescente d’alors. « Sa maman m’avait envoyé 100 francs pour me remercier. Je lui avais renvoyé mais j’ai perdu son adresse », regrette-t-il.?

Une indifférence quasi-générale

Peut-être le fait de témoigner permet-il aussi à notre Brestois d’exorciser ce moment qui l’émeut encore. « J’ai reçu les sincères félicitations de Claude Le Roy qui dirigeait le chantier réparations et m’avait déposé en fin d’après-midi à mon domicile ». Mais « ni l’entreprise ni la mairie » ne se sont inquiétées de sa situation, ni guère son entourage. Il recevra plus tard une distinction de la fondation Carnegie après qu’un policier des renseignements généraux ait signalé son geste de bravoure. « L’article du Télégramme m’a fait un bien énorme à l’époque, au regard de l’indifférence générale que j’ai reçue ». Imagine-t-on que l’auteur de pareil geste puisse en souffrir ensuite ?

« Je n’ai pas dormi après cet évènement que j’ai eu beaucoup de mal à digérer, même si je n’étais pas peu fier d’avoir évité une mort certaine à cette jeune fille. J’étais le papa d’un petit garçon prénommé Sylvain, âgé de huit mois, et je m’en voulais a posteriori d’avoir pris le risque d’en faire un orphelin. Tout comme d’avoir pris celui de faire une veuve de sa maman Nicole, avec qui je m’étais marié dix-sept mois plus tôt ».

Contact

Toute personne détenant une information sur cette personne peut envoyer un mail à la rédaction (brest@letelegramme.fr) qui fera suivre.

Quand l’Émile Miguet était le plus grand pétrolier du monde

Source de l’article le Télégramme de Brest

Jean-Yves Brouard.

Le pétrolier Émile Miguet à son lancement, à Dunkerque (Nord) le 12 avril 1937 Photo DR



Le Lancement l’Émile Miguet fut le plus grand du monde, à son lancement en 1937. Mais il a mal terminé sa carrière.
176 mètres de long et 22,5 m de large : le pétrolier Émile Miguet est un géant pour l’époque. (Photo Collection Michel Mathieu)

Le lancement du pétrolier Émile Miguet, à Dunkerque, jalonne la course au gigantisme, commencée dès le début de l’entre-deux-guerres, dans la conception des navires citernes. La demande de produits extraits des champs pétrolifères du Moyen-Orient, de la mer Noire et du pourtour du golfe du Mexique explose après le premier conflit mondial. Et, pendant des décennies, la France sera d’ailleurs toujours à la pointe de la technologie dans la construction des transporteurs de brut. Cela commence en 1922, avec le premier pétrolier « géant », le Saint Boniface. Dans les années 1930, arrivent un deuxième record de taille (mise en service du Marguerite Finaly), puis un troisième, avec l’Émile Miguet, destiné, lui, à étoffer la flotte de la Compagnie navale des Pétroles (CNP).

Le plus grand tanker d’Europe

C’est Madame Miguet, veuve d’un ancien directeur de la Compagnie française de raffinage, filiale de la CNP, qui baptise le navire le 12 avril 1937, aux Ateliers et Chantiers de France. Le pétrolier est tellement imposant – pour l’époque -, avec ses 176 mètres de long et ses 9,75 mètres de tirant d’eau, que seul le port du Havre peut l’accueillir (aux appontements pétroliers de la Compagnie industrielle et maritime). Il est le plus grand tanker d’Europe. Le Journal de la Marine marchande de l’époque s’enthousiasme : « Sa prochaine mise en service apportera une contribution appréciable au rayonnement de la France à travers le monde ».

C’est aussi le pétrolier le plus moderne, doté d’aménagements confortables et, en particulier, de systèmes de protection contre les incendies, la hantise des équipages depuis que plusieurs drames spectaculaires ont frappé les esprits, les années précédentes. La loi du 16 juin 1933 impose qu’à bord, soit également prévu un hôpital complètement isolé, ainsi qu’une cabine pour un infirmier. Livré fin mai 1937, le navire entame ses voyages : il en effectuera 22, avec peu d’anicroches, sinon un heurt assez violent, le 5 mars 1938, contre la porte d’entrée du bassin de Saint-Nazaire, qui occasionne quelques dégâts tant au navire qu’à la porte elle-même…

« Mais un sous – marin allemand rôde: l’U-48 du Korvettenkapitän Herbert Schultze. Soudain, en fin d’après – midi, le sous marin attaque au canon, à plusieurs reprises ».

Sur cette photo prise depuis le cargo sauveteur Président Hardling, le pétrolier Émile Miguet en feu, le 13 octobre 1939, au lendemain de son torpillage. (Photo DR)

Sous-marin allemand

L’Émile Miguet n’effectuera pas davantage de navigations, car il deviendra tristement célèbre avec un autre record dont il se serait bien passé. Un autre conflit – la Seconde Guerre mondiale, cette fois – éclate en septembre 1939. Le pétrolier est alors à Corpus Christi (Texas) et doit revenir en France avec un nouveau chargement complet. Mais les conditions des voyages ont désormais changé. En raison des risques dus à la guerre, les navires marchands doivent se rassembler en convois protégés par des escorteurs. Ceci ralentit certains d’entre eux, car, pour rester groupés, il faut adapter la vitesse des plus rapides, comme l’Émile Miguet justement, à celle des plus lents ou des plus fatigués.

Parti, le 17 septembre 1939, de Corpus Christi, l’Émile Miguet semble se traîner au milieu de son convoi où, hasard des circonstances, a pris place le Marguerite Finaly, cité plus haut. Un événement vient perturber la traversée : un mini-ouragan souffle sur l’Atlantique nord. La mer est grosse, les navires gouvernent mal. Le commandant du pétrolier, Robert Andrade, doit différencier les deux hélices et, bientôt, le 6 octobre, sous les rafales violentes et les grains, se mettre à la cape, pour sauvegarder ses embarcations. Les autres navires se dispersent, se perdent de vue.

Avec ses deux moteurs diesel capables de le propulser à 14 nœuds, l’Émile Miguet peut reprendre le voyage, seul. Le commandant, impatient de livrer ses 20 000 tonnes de pétrole, est sûr de lui grâce à la vitesse de son navire. Le 12 octobre, ce dernier se trouve à 500 milles devant le convoi et à 300 milles de la pointe sud-est de l’Angleterre. Mais un sous-marin allemand rôde : l’U-48 du Korvettenkapitän Herbert Schultze. Soudain, en fin d’après-midi, le sous-marin attaque au canon, à plusieurs reprises. Un des obus atteint le poste tribord arrière et tue un jeune marin de 18 ans, Joseph Le Maou, littéralement coupé en deux. Le novice meurt pratiquement dans les bras du second capitaine, Léon Caron.

Le commandant Andrade ordonne l’abandon de son navire, que le sous-marin torpille peu après pour achever le travail. L’Émile Miguet reste à flot toute la nuit et le lendemain, puis prend feu. L’équipage, qui avait pris place dans les embarcations de sauvetage en état, sera recueilli par un navire allié de passage. Le record de l’Émile Miguet à cette occasion ? C’est le premier pétrolier torpillé de toute la guerre 1939-1945.

Une fois la paix revenue, la Compagnie navale des Pétroles lancera de nouveaux pétroliers, dont un qu’elle baptisera Novice Le Maou, en hommage au malheureux jeune marin breton.

     

Hommage aux combattantes pour la liberté, de la part d’une personne, Anonyme le 1/ 11/ 2021, au cimetière de Brest St Martin. Un grand merci de notre part.

Brest. Le 01/11/2021

Alice,

Cette année, vous auriez eu 98 ans. Mais vous aurez 21 ans à jamais, d’autres en ont décidé ainsi pour vous.

On a beaucoup brodé autour de votre histoire. On a voulu faire de vous une sorte d’étendard. Comme si vous n’étiez pas déjà assez brillante, forte et courageuse. Comme si votre engagement n’était pas déjà si impressionnant !  

Combien dans votre situation ont détourné le regard et le cœur ? Combien à votre âge n’ont pas saisi le sens de l’histoire ? La majorité semble –t-il. En cela, vous êtes une exception qui confirme la terrible règle.

Certains ont dansé sur votre histoire pour arracher un peu de votre lumière et d’accoler à leur poitrine maigre. Ils ont Sali ce que, par votre engagement désintéressé, vous avez bâti. Une sorte de légende, au sens noble du terme.

Comme beaucoup, c’est par le truchement d’un homme engagé que vous intégrez la Résistance en 1941. Le pharmacien George Roudaut vous voit bénéficier de cette relative liberté dévolue aux femmes en cette seconde année de guerre. Les nazis, machistes parmi d’autres, n’imaginent pas encore que de femmes, faibles créatures puissent résistez. La guerre est une chose sérieuse, une chose d’homme n’est-ce pas !

A aucun moment vous ne vous déroberez à ce que vous considérez comme un devoir pour qu’un autre possible existe dans votre pays, sur votre territoire. Jusqu’à payer le plus lourd prix, celui de votre propre vie.

Madame, vous qui aurez 21 ans pour toujours, nous venons en ce jour vous rendre le femmage et les honneurs qui vous sont dus, à vous comme à tant d’autres femmes et hommes en Bretagne et dans le pays brestois.

C’est grâce à vous que nous, femmes et hommes de 2021, nous pouvons nous tenir debout. Que nous foulons, en toute liberté, chaque jours la terre qui vous a portée et que vous avez su si bien honorer.

Longue vie à votre souvenir, nous sommes peu-mais il vaut mieux peu que rien, à ne pas vous oublier, pour que continuent les jours heureux !  

LES SOUVENIRS DE MON ENFANCE.


Nous sommes mon amie Josiane (Josy) Kerhoas et moi Yvette Hall. (La fille au chignon sur la photo).


Bonjour,



Je suis Yvette Hall F2 Bouguen Est.



Cet été, je suis allée sur les « lieux de mon enfance » et j’ai pu retrouver.

Mon amie Josiane Kerhoas F. 9 Bouguen Est l’endroit où nous allions nous détendre,

Et bavarder lorsque nous vivions au Bouguen Est. On appelait ce lieu  » les fils.

De fer « .



C’était là où nos mères étendaient le linge pour le faire sécher. La photo (Avec

Le fille au chignon) A été prise, le 11, juin 1960 là où maintenant, la nature a repris

Ses droits. J’ai reconnu le bâtiment de l’arsenal en contrebas. Il n’était pas.

Rare que lorsque des bâtiments de la marine étaient à quai nous soyons

Réveillés par le clairon.



C’est vraiment avec émotion que j’ai fait cette balade avec mon amie.

d’enfance Josiane Kerhoas.



Merci encore pour l’immense travail que vous avez fait.



Cordialement,












Il y a 390 ans, Richelieu décide de créer l’arsenal de Brest

Source Le Télégramme de Brest. Alain Boulaire Historien

Matthaüs Merian (Bâle, 1593 – Bad Schwalbach, 1650), vue cavalière de Brest (inv. 959.11.34), vers 1640, eau-forte sur papier, 19,3 cm x 29,5 cm, musée des Beaux-Arts de Brest Métropole. (Illustration Musée des Beaux-arts de Brest Métropole)

1631-2021. Il y a 390 ans naissait l’arsenal de Brest, qui allait faire de la cité du Ponant une actrice majeure de l’Histoire maritime française et mondiale. L’occasion de remonter dans le temps avec l’historien Alain Boulaire.

En 1631, le sieur d’Infreville, commissaire général de la Marine, rend à Richelieu un rapport sur l’état de la Marine le long des côtes atlantiques. De 1629 à 1631, Louis Leroux d’Infreville a parcouru le littoral Atlantique, il a voyagé « en tous les ports et les havres de France », inspectant plus de 60 sites en « Picardie, Normandie, Bretagne, Poitou et Guienne », s’intéressant aux lieux de mouillage, aux droits, aux ressources locales, à la présence de gens de mer, aux moyens de défense, etc. Sur la base de cet audit, le cardinal de Richelieu arrête son choix sur Brouage, Le Havre et Brest.

Pour Brest, cette décision acte une avancée politique majeure. Jusqu’ici, la construction navale au port était conduite par des armateurs locaux de façon empirique. Désormais, elle devient raison d’État. En 1631, l’arsenal de Brest est lancé.

A l’emplacement actuel du bassin de Tourville se trouvait l’anse de Troulan, premier site de développement de l’arsenal sous Richelieu
A l’emplacement actuel du bassin de Tourville se trouvait l’anse de Troulan, premier site de développement de l’arsenal sous Richelieu. (Photo Le Télégramme/Jérémi Anxionnaz)

En 1958, Brest ne compte que 1000 à 1200 habitants
« Éperon barré occupé depuis la Préhistoire », Brest s’est construite depuis son « castellum », un des plus importants de l’Empire romain. La ville close dispose d’un port qui déjoue les attaques vikings venues du Nord et devient un enjeu fondamental, pendant les guerres de Cent ans (1337-1453), entre le duché de Bretagne et les royaumes de France et d’Angleterre. En effet, « ne peut être maître de Bretagne qui n’est pas maître de Brest », comme l’observe un conseiller du duc Jean V de Bretagne.

En 1518, devenue « place française en terre bretonne », Brest accueille, pendant sept jours, le roi de France François Ier, alors âgé de 24 ans. À l’époque, la ville de Brest est cantonnée dans sa forteresse (le château d’aujourd’hui). Elle compte « entre 1 000 à 1 200 habitants », dont de nombreux militaires français.

En 1593, pour récompenser la fidélité de la cité durant la guerre de la Ligue (1588-1598), Henri IV octroie à Brest le droit de bourgeoisie : la ville devient une entité juridique constituée d’un maire et de deux échevins. Brest commence à sortir de son château et à se répandre en contrebas. 1631. marque donc l’année où Richelieu affirme que « la France doit avoir une grande importance sur mer ». Pour cela, il programme à Brest des premiers travaux, fait bâtir une corderie et des magasins.

Magasin général

Corderies et ancien bagne. Collection des Archives de Brest


Dessin. situation rive gauche Penfeld Observation des différents points de la rive gauche. D Larvor. (source)*

Dans l’idée d’élever Brest d’un point de vue technologique, Richelieu fait venir des artisans hollandais, d’Utrecht notamment. Une « petite Hollande » voit le jour, constituée de charpentiers de marine (comme le maître charpentier Clas Verussen), de voiliers, de cordiers et d’étoupiers. Richelieu exige que les jeunes apprentis, bretons en particulier, soient formés aux techniques hollandaises.

En 1639-1640, la peste qui s’abat sur Brest décime le dixième des 1 700 habitants.
Entre1639 et 1640, la peste frappe un peu partout en France, de façon intermittente. Pour lutter contre l’épidémie, le conseil de ville prend les mesures habituelles : isolement des familles, dans des « cabanes » dès le premier soupçon de maladie, ce qui explique que la majeure partie des malades décède dans la ville.

Richelieu meurt deux ans plus tard, en 1642, sans être jamais venu en personne à Brest !

Sous Mazarin, Brest décline, faute de moyens, au détriment de Toulon. En 1661, Colbert fixe le fonctionnement de l’arsenal de Brest et, à partir de 1669, donne une vive impulsion aux travaux du port. L’arrivée de travailleurs et de soldats va engendrer des problématiques de logements, génératrices d’épidémies, de préoccupations en matière d’hygiène et de misère.

Il est à souligner qu’au départ, Colbert n’aime pas la structuration étroite de la Penfeld, « coincée entre deux plateaux » ; les manœuvres difficiles dans le goulet en font pour lui « un mauvais site », auquel il préfère Rochefort. C’est finalement son fils Jean-Baptiste Colbert de Seignelay qui va le décider à privilégier Brest pour des raisons géostratégiques, au moment où éclate, en 1672, la guerre contre les Anglais et Hollandais.

En à peine quarante ans, Brest est devenu un grand port militaire français.

Les bateaux construits à même la rive

Si l’on souhaite se promener dans ces années 1630, et retrouver, le long de la Penfeld, des traces du début de l’arsenal, l’anse de Troulan, à Brest, est le point de commencement.

C’est ici, le long d’une petite rivière qui débouche en Penfeld, au creux du vallon de Troulan, que va s’activer « le cœur de l’arsenal de Richelieu ». Une corderie y est construite en 1635, près de la plage. André Ceberet, commissaire général, y fait ériger un « magasin général et des magasins particuliers ». Des travaux permettent de consolider la falaise. En 1635, il y aurait eu 19 vaisseaux dans le port de Brest. Le plan de l’ingénieur Petit, « levé en 1640 », retranscrit bien l’activité de la Penfeld à cette époque.

« Forme de Brest »

Fers, bois, chanvres, lins : des matières premières sont acheminées en grande quantité, à tel point que les magasins du Roi ne peuvent tout contenir. Quelques années plus tard, dans cette même crique de Troulan, M. de Seuil fera construire une forge et un magasin servant à la fois de « tonnellerie et de dépôt de futailles », tandis que seront bâties, du côté de Recouvrance, dans la crique de Pontaniou, « une forge et une salle d’armes ».

Au départ, les bateaux sont construits à même la rive. En 1683, un premier bassin est creusé, utilisé pour « les réparations, le radoub ». Il faut imaginer des pompes mises en route pour sécher le bassin et limiter l’infiltration. Ce bassin est progressivement aménagé pour pouvoir y armer des vaisseaux. Il prendra le nom de forme de Brest, avant de devenir plus tardivement le bassin Tourville que l’on connaît. Il est considérablement remanié sous Louis XIV, tandis que d’importants bassins vont être aménagés, rive droite, dans l’anse de Pontaniou.






Le bâtiment fait la semaine de 50 heures

À Brest, les tours du quartier de Quéliverzan en construction dans les années 50. Ce sont les premiers immeubles de grande hauteur de la ville.
Source de la photo, Archives municipales de Brest.

Aujourd’hui le quartier.
Source de la photo. Perhirin.

Les années 50 dans le Finistère (d’après un article de Ouest France)

En 1954, Jean Dréo passe le concours de l’École des travaux publics de Toulouse. « Coup de pot formidable » il est reçu. Né en 1924, ce Brestois s’était engagé à la Libération dans le Marine nationale. Mais des ennuis de santé l’ont forcé à changer de voie. En sortant de l’École des travaux publics, il n’a que l’embarras du choix. « On était garanti de trouver du boulot.» En France ou à l’étranger. Jean Dréo a même une proposition pour partir en Égypte participer aux travaux préparatoires du barrage d’Assouan. II préfère retourner dans le Finistère. « II y avait énormément de besoins en raison de la reconstruction de Brest. » 


Aujourd’hui le quartier.
Source de la photo. Perhirin.


La ville est un vaste chantier. Depuis la fin de la guerre, le secteur du bâtiment prospère. Un nombre important d’entreprises  s’est créé pour satisfaire la demande. En 1955, Jean Dréo est embauché comme conducteur de travaux par l’entreprise Le Gall. Elle compte 150 salariés venus de tout le département. Elle a déjà à son actif de nombreux chantiers, dont celui du phare de l’île de Sein. Elle attaque la construction des H L M de Kérangoff à Brest. « C’était des Lopofa, des logements populaires familiaux, se souvient Jean Dréo. On en a fait les deux tiers. J’avais la direction complète de l’opération. Le chantier a duré deux ans. Il occupait 40 gars en permanence. » 

Deux tours de Quéliverzan

Aujourd’hui le quartier.
Source de la photo. Perhirin.

Le procédé choisi pour construire ces bâtiments de quatre étages innove. « Nous avons été parmi les premiers dans le Finistère à recourir aux poutres en béton précontraint pour réaliser les planchers. Le procédé a été imposé par l’architecte. Il permettait de gagner du temps sur l’étaiement et le ferraillage. D’où un net avantage en prix de revient. » Le travail ne manque pas. Ce qui n’empêche pas les entreprises de rivaliser pour emporter les marchés. Elles investissent dans le matériel pour abaisser leurs coûts de revient. Encore peu nombreuses au début de la décennie, les grues à tour se multiplient. L’époque ne connaît pas les trente – cinq heures. « L’horaire de travail hebdomadaire était en théorie de 48 heures pour les ouvriers. En réalité, ils en faisaient 52 ou 53. Et nous, les cadres, on montait à 60 heures par semaine. » Jean Dréo se souvient d’une visite de Maurice Piquemal, « le grand, ponte de la reconstruction », sur le chantier de Kérangoff. « Il n’était pas méchant, mais il piquait de sacrées engueulades ! C’était la terreur des fonctionnaires de l’Équipement. » C’est qu’il y a des délais à tenir. Les demandes de relogement sont nombreuses. En 1958, le secteur du bâtiment emploie 8 000 personnes à Brest. La reconstruction touche alors à sa fin, ce qui entraîne un ralentissement de l’activité. « La concurrence est devenue rude », note Jean Dréo. Il reste quand même de l’ouvrage ailleurs dans le département. Ainsi, dans les années 1960, Jean Dréo travaille sur le chantier du lycée de Douarnenez, puis sur celui de la ZUP de Kermoysan, à Quimper.

Une fois achevée la reconstruction de Brest a parfois été critiquée. On a parlé d’une ville en béton ». L’erreur, répond Jean Dréo. « La plupart des immeubles ont été construits en maçonnerie tout ce qu’il y a de classique. » Lui, ce qu’il préfère retenir de cette époque, c’est une ambiance. « C’était un travail super-épanouissant, très valorisant. On avait l’impression de faire quelque chose de constructif. »

Des Français comme Les autres.

Des Français comme Les autres.

Joseph Camus, peintre de Brest, qui se trouvait à Rennes quand les allemands y entrèrent; ne sachant comment manifester sa fureur il cracha sur l’un d’eux et fut condamné à 1 an de prison; c’est ainsi que commencèrent ses aventures de Parachutiste dans les Français libres. Avec Armand Rekassa, (journaliste) N’guyemba, Jean Uranga, Pêcheur de St Jean de Luz, Michel Petit, (boucher à Hirson, Antoine Cantinelli, le clairon du bataillon, Gil-Kar.

Continua son périple avec ses compagnons,  en Indochine.  Quitte Brest année 1955 avec d’autres Brestois pour travailler en région parisienne. C’était un des habitants des baraques du Bouguen. Son épouse, le rejoint avec ses deux filles, et son garçon. Laissant dans leur baraque tout leurs affaires, Photos, meubles, etc.  Une nouvelle aventure commence dans la région parisienne. 

SERVICE DANS LA RÉSISTANCE ET LES F. F. I. MR. Lagadec Julien Yves

M

Le Général De Gaulle, l’appel à la Résistance, à défendre nos valeurs et notre pays, la Libération.
J’aimerais dire qu’il y a tous celles et ceux qui défendent ou ont défendu notre pays et ses intérêts au prix de leurs vies. Pour vivre dans La Paix aujourd’hui. Merci. Respect.
Ayons une pensée pour ces Femmes ou Hommes qui sont tombées… Une véritable vocation, un engagement sans faille, une preuve d’amour pour sa patrie, des gens qui finalement ont, un cœur d’amour qui bat. Car on ne vient pas en aide, drapeau français, à tant de gens, si les sentiments ne les animent pas.

SERVICE DANS LA RÉSISTANCE ET LES F. F. I.
F. F. I.
RÉSISTANCE INDIVIDUELLE DU 12 août 1944 au décès 10 septembre 1944
Exposé de l’activité : tué en patrouille commander à Val Ar Groas
Argol en Crozon (Finistère)
RÉSISTANCE ORGANISÉE
Cie Surcouf Bon du 12 août 1944 au 10 septembre 1944.
RESPONSABLE Capitaine Le Gall Henri Pleyben-Finistère.
Second Maitre, fourrier dans la marine de l’état engagé à sa sortie des mousses à 17 ans, blessé grièvement étant embarqué sur le bison, qui a coulé recueilli par les Anglais de retour en France après guérison en service à la, D.P. à Brest, 

Qu’il quitté volontairement le 14 août 1944, va s’engager dans les F. F. I à Pleyben (Finistère) 12 Août 1944. À participé aux opérations militaires sur la presqu’île de Crozon au cours des quelles il a été tué le 10 septembre 1944, devant Tal-Ar-Groas, ou il se trouvait en patrouille.     

Forces Françaises Combattantes intérieures
ARRONDISSEMENT. FFCI. DE Brest
À Monsieur le Commandant du Bureau Militaires, Service des affaires F F C I. À Quimper
En réponse à votre lettre n° 26 14/ F F I en date du 20 Août 1947 ; j’ai l’honneur de vous adresser ci-joint, le dossier d’homologation de grade FFI De :
Monsieur LAGADEC Julien Yves, né le 26 juin 1916 à Brest, Second -Maître fourrier dont sa famille est domiciliée 110 Rue Robespierre à Brest.
Il est entré dans la Résistance le 12 août 1944 au Bataillon LE GALL Henri “Lagardère” Compagnie Surcouf ; et a participé aux opérations sur la presqu’ile de Crozon où il a été tué le 10 septembre 1944, en patrouille devant TAL- AR- GROAS EN Crozon (Finistère)
Brest le 30 septembre 1947
Le Lieutenant Colonel FAUCHER, ex chef des FFCI de l’arrondissement de Brest.
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Les Allemands laissent partout des camions et des cadavres.
Principaux combats :
A/Nord –Finistère : le PONTHOU (Bataillon GILLOUX)
PLOUIGNEAU (Cie du Lieutenant PERRIER)
B / Centre Finistère : LANDELEAU (Cie SURCOUF)
CHATEAUNEUF – Du – FAOU (Cie RAYDUE) Et NORMANDIE
PONT – TRIFFIN (BATAILLON DE CARHAIX).
C/ Sud – Finistère : ROSPORDEN – BANNALEC (Bataillon FFI et ROSPORDEN).
QUIMPER – (Cie Cartouche et BAYEUX).
Les Allemands s’étant repliés dans la région de BREST, CROZON ET AUDIERNE ET CONCARNEAU. Les F.F.I. sont utilisés pour les contenir. Avec des effectifs très faibles et sans arme lourde, du 8 août au 20 septembre 1944, les unités se relèveront tous les 10 jours environ. Le Bataillon “NORMANDIE” reçoit au début, au début de septembre, 2 canons de 105. Cette unité s’empare du MENEZ – HOM qui défend la presqu’ile de CROZON et pousse jusqu’à TELGRUC où un bombardement américain fait de nombreuses victimes. Elle obtient une citation collective par le Colonel EON. Les Américains ayant pris la direction des opérations, les unités F.F.I. sont renvoyées sur leurs lieux de formation. Dans la région de CONCARNEAU le Cne Le CLEACH participe à la reddition de la place-forte.

Les compagnons de la Libération


(Source) Photo de la tombe de la Famille Coudol
Prise par Georges Kévorkian au cimetière de Saint-Martin (avril 2021)

Créé, le 16 novembre 1940, par le général de Gaulle, l’ordre prestigieux de la Libération, a récompensé, seulement ( !) 1038 personnes, auxquelles s’ajoutent 5 communes (Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux en Vercors, île de Sein), et 18 unités combattantes (dont 3 de la Marine nationale : sous-marin Rubis, corvette Aconit, 1er régiment de fusiliers marins), pour leur courageux engagement exemplaire en vue de s’opposer aux forces ennemies nazies.

L’oubli des femmes

Alice Coudol

Six femmes, seulement, en font partie, alors que 20 à 30% de femmes étaient dans les rangs de la Résistance. Le fait que l’ordre de la Libération ait été clos rapidement peut expliquer des oublis.  Beaucoup d’historiens regrettent l’absence de beaucoup de ces femmes qui se sont sacrifiées pour une France libre ; par exemple, sur le plan local, celui de la Brestoise Alice Coudol (1923 – 1944), créatrice dès 1940 d’un réseau de résistante, abattue le 30 novembre 1944 par la gestapo, après son internement à la prison de Pforzheim (Allemagne).


(Source) Photo de la tombe de la Famille Coudol
Prise par Georges Kévorkian au cimetière de Saint-Martin (avril 2021)

Texte de Monsieur Kevorkian Georges


Hommage À la Famille de Monsieur Jacques Coat. Monsieur Nicolas Marie Coat

Brest

Ouverte de tout temps sur le monde, grâce à son grand port militaire et commercial, elle est riche d’une histoire tourmentée et passionnante. De son passé ne subsiste que des témoignages forts, de Brestois, et Brestoises, qui méritent d’êtres racontés. Ils ont marqués notre ville, par diverses actions, au cours de leurs présences à Brest. Voici quelques témoignages.


Mariage De Nicolas Coat Le 18 octobre 1908 il épouse Jeanne Bégaud.

Monsieur Nicolas Marie Coat

Le Grand Père, sa fiche se trouve au mémorial du Marin de La pointe St Mathieu

Nicolas, marie Coat naît le 11 décembre 1883 à Bourg Blanc (Finistère)  de Yves Coat, cantonnier et de Marie-Renée Prigent, son épouse, cultivatrice.

Il épouse Jeanne Bégaud le 18 octobre à Bohars (Finistère), dont il aura deux fils, Jean-Yves en 1910 et Ernest en 1912.

Après avoir été commis aux greffes dans le civil, il s’engage dans la marine nationale le 9 avril 1902 pour une durée initiale de cinq ans. Il embarque successivement à bord du “ Saint Louis” affecté à la flotte des torpilleurs de l’océan en 1908, puis rejoint le “Suffren” en 1911. 

Après un passage sur le “Téméraire”, il embarque à bord de l’aviso-torpilleur “Cassini” en tant que maître fourrier et disparait en mer lors de la perte de son bâtiment, torpillé par un sous marin Allemand le 28 février 1917 au large des bouches de Bonifacio (Corse)

(    Il saute sur une mine marine du sous-marin allemand UC 35. Il sombre par 41°19’474 N et 09°19’174 E, entraînant avec lui son capitaine et 106 membres d’équipage.)

Il était Maître fourrier. Son unité: Cassini, Il est porté disparu. Il a été décoré:

Médaille Militaire: Croix de Guerre 14-18 avec étoile(s)

Croix avec étoile

Son décès est inscrit à la commune de Bohars.

Document portant la mention MPLF: Mémoire des hommes

Le naufrage du Cassini donna lieu à plusieurs interprétations, selon que l’on se réfère au Journal Officiel, aux témoignages des survivants ou bien aux coupures de journaux politiques de l’époque. La « Revue politique et parlementaire » relatait les événements comme suit : « Le contre-torpilleur Cassini, affecté au service des patrouilles de la Méditerranée, a été torpillé par un sous-marin ennemi le 28 février à une heure du matin. Une soute ayant fait explosion, le bâtiment a coulé en moins de deux minutes. Le commandant, 6 officiers et 100 sous-officiers et marins ont péri ; 2 officiers et 32 sous-officiers et marins ont été sauvés.

Le Cassini à quai

Il résulte des témoignages formels des survivants que, pendant qu’ils essayaient dans la nuit de gagner à la nage les radeaux qui flottaient, ils ont entendu une voix crier : ” Approchez camarades ! ” Un instant après, ils ont aperçu la masse sombre du sous-marin ennemi qui a tiré sur eux plusieurs coups de fusil ou de mitrailleuse et un obus; celui-ci a touché un des radeaux. Je cite sans commentaires cet acte de sauvagerie.» (Revue politique et parlementaire 1917, Tome 91, p. 136).

Cassini

Contre-torpilleur : il a coulé le 28 février 1917

Circonstances :

Le Contre-torpilleur, Cassini construit au havre en 1894, transformé en mouilleur de mines en 1913 a été torpillé dans le sud de la Corse par un sous-marin allemand. Une plaque à la mémoire des marins du Cassini a été érigée près de Bonifacio : “ Le contre torpilleur Cassini torpillé vers 1H15 du matin, le 28 février 1917, coule après avoir été coupé en deux par l’explosion de la soute à munitions. Des rescapés sont achevés au canon et au fusil par les Allemands”.

Le Commandant Lacaze périt avec son navire selon la sublime mais cruelle tradition  marine “française”. On dénombre 107 morts et 34 survivants.

Coupure de presse

 Aux halles St Louis avant la guerre,  La Grand-mère maternelle est derrière son Banc (Son étal)  de commerçante en coiffe. La première à droite.

Les halle St Louis

Une autre photo, est prise devant un café tenu aussi avant et pendant la guerre (39 – 45). A  Recouvrance… ! Sa maman est présente, elle doit avoir 16/17 ans (née en 1910)  « L’Apéritif » nom du café, était situé rue Du Quartier Maître Bondon, rue détruite dans les années 70/80, pour construire des immeubles.      

L’Apéritif café à Recouvrance


FICHE DES GRANDS – PARENTS PATERNELS


GRANDS – PARENTS MATERNELS






Les Grands Parents maternels  (avec extrait d’acte de mariage).  Le 3 Février 1901. 

Les Grands – Parents Maternels sont présents, ainsi que une ou deux sœurs de sa mère (fillettes en bas,) Sa mère n’est pas encore née (1910), sa Grand –Mère est à droite du marin. Son mari se trouve  au dessus d d’elle (an niveau de l’imposte).

Egalement une photo (en demi-plan) +la même en pied. Du mariage de ses parents 19/07/1930.

La généalogie, maternelle et paternelle se trouve au dessus des photos

Mariage des Parents

Mariage des Parents

Les photos :

Mon papa tenant ma sœur ainée dans ses bras accompagné de sa mère. Photo prise à Brest lieu à situer (il y a une épicerie derrière eux sur la photo ?)


Lieu d’habitation, 13 rue Jean Jacques Rousseau à Brest dans les années 1930. Lieu à identifier?






Son Père en tenue de communiant (Petit Marin)

Son Père (voir la flèche coté gauche assis) avec ses copains d’équipage. Croisière du Maroc 2 juin 1932 à Casablanca sur le torpilleur « L’Adroit ».

Le Papa à 20 ans
Le Papa à l’âge de deux ans. Photo prise à Toulon.











Ma mère est décédée en septembre 2010…à 99 ans

Détectée en 1948 au Maroc (Mon père avait été détaché de l’arsenal de Brest à l’atelier de la marine à Casablanca en 1946 à 1960) porteuse d’une forme mortelle de tuberculose, elle fut rapatriée au sanatorium de Sallanches/Chamonix.

Elles étaient 5 femmes porteuses de cette forme sévère (et mortelle) de tuberculose.

Toutes les 5 se sont portées volontaires pour servir de « Cobaye » pour un nouveau traitement  la « Streptomycine « .puissant antibiotique

Sur les 5 il y a eu deux guérisons, dont ma mère….. !

Belle leçon de vie…. !

Photos

Mes parents en maillot de bain (J’ignore ou est prise la photo… Peut être à Morgat.. ???Avant guerre.

Départ pour le bal masqué

Ma mère jouant les « Stars »…. !