De Traon -Quizac à Langevin … ou d’hier à aujourd’hui
Ecole de Traon Quizac C’était l’école en baraques.
Ecole de Traon Quizac les filles
Dans l’hiver de l’année 1954, cette année là a eu lieu l’opération de l’abbé Pierre pour les sans-abri.
Les habitants du Bouguen, en se réveillant, ont découvert des glaçons qui pendaient des toits, une température et de la neige : un temps à ne pas mettre le nez dehors.
DU HAUT DE LA BUTTE
Souvenirs d’un petit gars du Polygone
Le quartier vu de la butte
1. PRÉAMBULE
Avec l’autorisation De Jean-Louis Auffret auteur de cet article. Ou souvenirs d’un petit Gars du Polygone.
L’année 1946 restera gravée dans nos mémoires. Beaucoup de personnes se souviennent en effet de la construction des premières baraques du Polygone butte. La Marine nationale céda à la ville de Brest, pour la circonstance, un terrain du polygone de la marine.
Les bombardements avaient fait fuir la majorité des habitants de Brest. Ils s’étaient alors réfugiés dans les villes et départements voisins. Après la guerre, la grande priorité était de reloger ceux qui s’étaient exilés et qui souhaitaient revenir dans leur ville natale.
Réfugié Brestois de 1941 à 1944,
« J’ai mangé le pain des poules ».
( LeTélégramme de Brest )
Louis Roué a connu la vie en baraques au Bouguen puis au Landais dès 1946.
Une belle tranche de vie exposée en photos lors de la fête des anciens du Bouguen.
Mais ici il raconte sa vie difficile de petit réfugié brestois pendant la guerre.
A la fête du Bouguen, Louis Roué a évoqué son parcours de réfugié et sa vie dans les baraques.
Quand Louis Roué rejoint Cannes en 48-49 ce n’est pas pour faire le beau sur la croisette. Et pourtant ce qu’il a vécu les années précédentes aurait pu constituer la trame d’un des films réalisés sur le conflit 39-45.
Anémié à la suite de plusieurs années de vaches maigres, le jeune Louis est en villégiature médicale sur la Côte d’Azur. Une cure de neuf mois sera nécessaire pour le remettre sur pied. D’autres fréquenteront les sanatoriums.