Brest
Ouverte de tout temps sur le monde, grâce à son grand port militaire et commercial, elle est riche d’une histoire tourmentée et passionnante. De son passé ne subsiste que des témoignages forts, de Brestois, et Brestoises, qui méritent d’êtres racontés. Ils ont marqués notre ville, par diverses actions, au cours de leurs présences à Brest. Voici quelques témoignages.
Monsieur Nicolas Marie Coat
Le Grand Père, sa fiche se trouve au mémorial du Marin de La pointe St Mathieu
Nicolas, marie Coat naît le 11 décembre 1883 à Bourg Blanc (Finistère) de Yves Coat, cantonnier et de Marie-Renée Prigent, son épouse, cultivatrice.
Il épouse Jeanne Bégaud le 18 octobre à Bohars (Finistère), dont il aura deux fils, Jean-Yves en 1910 et Ernest en 1912.
Après avoir été commis aux greffes dans le civil, il s’engage dans la marine nationale le 9 avril 1902 pour une durée initiale de cinq ans. Il embarque successivement à bord du “ Saint Louis” affecté à la flotte des torpilleurs de l’océan en 1908, puis rejoint le “Suffren” en 1911.
Après un passage sur le “Téméraire”, il embarque à bord de l’aviso-torpilleur “Cassini” en tant que maître fourrier et disparait en mer lors de la perte de son bâtiment, torpillé par un sous marin Allemand le 28 février 1917 au large des bouches de Bonifacio (Corse)
( Il saute sur une mine marine du sous-marin allemand UC 35. Il sombre par 41°19’474 N et 09°19’174 E, entraînant avec lui son capitaine et 106 membres d’équipage.)
Il était Maître fourrier. Son unité: Cassini, Il est porté disparu. Il a été décoré:
Médaille Militaire: Croix de Guerre 14-18 avec étoile(s)
Son décès est inscrit à la commune de Bohars.
Document portant la mention MPLF: Mémoire des hommes
Le naufrage du Cassini donna lieu à plusieurs interprétations, selon que l’on se réfère au Journal Officiel, aux témoignages des survivants ou bien aux coupures de journaux politiques de l’époque. La « Revue politique et parlementaire » relatait les événements comme suit : « Le contre-torpilleur Cassini, affecté au service des patrouilles de la Méditerranée, a été torpillé par un sous-marin ennemi le 28 février à une heure du matin. Une soute ayant fait explosion, le bâtiment a coulé en moins de deux minutes. Le commandant, 6 officiers et 100 sous-officiers et marins ont péri ; 2 officiers et 32 sous-officiers et marins ont été sauvés.
Il résulte des témoignages formels des survivants que, pendant qu’ils essayaient dans la nuit de gagner à la nage les radeaux qui flottaient, ils ont entendu une voix crier : ” Approchez camarades ! ” Un instant après, ils ont aperçu la masse sombre du sous-marin ennemi qui a tiré sur eux plusieurs coups de fusil ou de mitrailleuse et un obus; celui-ci a touché un des radeaux. Je cite sans commentaires cet acte de sauvagerie.» (Revue politique et parlementaire 1917, Tome 91, p. 136).
Cassini
Contre-torpilleur : il a coulé le 28 février 1917
Circonstances :
Le Contre-torpilleur, Cassini construit au havre en 1894, transformé en mouilleur de mines en 1913 a été torpillé dans le sud de la Corse par un sous-marin allemand. Une plaque à la mémoire des marins du Cassini a été érigée près de Bonifacio : “ Le contre torpilleur Cassini torpillé vers 1H15 du matin, le 28 février 1917, coule après avoir été coupé en deux par l’explosion de la soute à munitions. Des rescapés sont achevés au canon et au fusil par les Allemands”.
Le Commandant Lacaze périt avec son navire selon la sublime mais cruelle tradition marine “française”. On dénombre 107 morts et 34 survivants.
Aux halles St Louis avant la guerre, La Grand-mère maternelle est derrière son Banc (Son étal) de commerçante en coiffe. La première à droite.
Une autre photo, est prise devant un café tenu aussi avant et pendant la guerre (39 – 45). A Recouvrance… ! Sa maman est présente, elle doit avoir 16/17 ans (née en 1910) « L’Apéritif » nom du café, était situé rue Du Quartier Maître Bondon, rue détruite dans les années 70/80, pour construire des immeubles.
Les Grands – Parents Maternels sont présents, ainsi que une ou deux sœurs de sa mère (fillettes en bas,) Sa mère n’est pas encore née (1910), sa Grand –Mère est à droite du marin. Son mari se trouve au dessus d d’elle (an niveau de l’imposte).
Egalement une photo (en demi-plan) +la même en pied. Du mariage de ses parents 19/07/1930.
La généalogie, maternelle et paternelle se trouve au dessus des photos
Les photos :
Mon papa tenant ma sœur ainée dans ses bras accompagné de sa mère. Photo prise à Brest lieu à situer (il y a une épicerie derrière eux sur la photo ?)
Ma mère est décédée en septembre 2010…à 99 ans
Détectée en 1948 au Maroc (Mon père avait été détaché de l’arsenal de Brest à l’atelier de la marine à Casablanca en 1946 à 1960) porteuse d’une forme mortelle de tuberculose, elle fut rapatriée au sanatorium de Sallanches/Chamonix.
Elles étaient 5 femmes porteuses de cette forme sévère (et mortelle) de tuberculose.
Toutes les 5 se sont portées volontaires pour servir de « Cobaye » pour un nouveau traitement la « Streptomycine « .puissant antibiotique
Sur les 5 il y a eu deux guérisons, dont ma mère….. !
Belle leçon de vie…. !
Photos
Mes parents en maillot de bain (J’ignore ou est prise la photo… Peut être à Morgat.. ???Avant guerre.
Départ pour le bal masqué
Ma mère jouant les « Stars »…. !