C’était l’école en baraques, l’école de Traon – Quizac.

De Traon -Quizac à Langevin … ou d’hier à aujourd’huiTraon2

Ecole de Traon Quizac   C’était l’école en baraques.     

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 Ecole de Traon Quizac les filles

C’était l’époque où l’on chauffait encore la salle de classe à l’aide d’un poêle à charbon poele_1266826482

De 1948 à 1966, C’était l’école la plus importante de Brest. Ecole de filles, Ecole de garçons. Le groupe scolaire accueillait un millier d’enfants

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Que reste t’il aujourd’hui de cette époque ?.

 

 

 

 

C’était il y a trente ans. C’était le temps des Ami – 6, des R – 8 et des Simca – 1000, le temps où la télévision

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commençait à peine à diffuser en Bretagne ses émissions en noir et blanc sur une chaîne unique, dépourvue de toute publicité.

TV-en-noir-et-blanc1-300x233  Le général De Gaulle avait été réélu Président de la République l’année précédente, face à François Mitterrand.

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C’était il y trente ans. Charles Aznavour chantait « La Bohème » et la palme d’or du festival de Cannes avait été attribuée à « Un homme et une femme » de Claude Lelouch…

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C’était il y a trente ans. A Brest, le maire se nommait Georges Lombard. La Z.U.P. était en construction et il subsistait encore de nombreuses baraques édifiées pour reloger les habitants après l’anéantissement de la ville pendant la guerre.

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C’était il y a trente ans. Ses mille élèves groupe scolaire Traon- Quizac écrivaient à l’encre violette à l’aide de porte – plumes, équipés de plumes Sergent – Major, qu’il fallait tremper délicatement dans les encriers, en évitant si possible 

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de commettre un de ces irréparables pâtés qui vous faisaient monter aux joues le rouge de l’infamie.

C’était il y a trente ans. A l’école primaire régnait encore une sorte d’apartheid : les filles d’un côté, les garçons de l’autre. Et, si des maîtresses étaient admises à travailler chez les garçons, les maîtres en revanche, étaient rigoureusement interdits de séjour à l’école des filles aussi bien qu’à l’école maternelle. 

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C’était il y a trente ans. Les écoliers avaient 30 heures de classe par semaine, réparties sur 5 journées entières, du lundi matin au samedi à 17 heures, le jeudi étant le jour de congé. Le week – end n’était pas encore sacro – saint et se réduisait à la seule journée du dimanche. Le soir, après la classe, la plupart des enfants du primaire restaient à l’étude pendant une heure pour faire des problèmes ou une dictée assortie de questions. Et, lorsque enfin ils rentraient chez eux, ils devaient s’attaquer à leurs devoirs et leçons pour le lendemain…

C’était il y a trente ans. Les élèves comme les enseignants portaient une blouse afin de ne pas tacher leurs vêtements. Celle des maîtres en coton gris, leur conférait un air plutôt sévère qui leur assurait l’obéissance respectueuse des élèves et la considération de leurs parents. 

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C’était il y a trente ans. Les enfants d’alors sont devenus parents à leur tour, tandis que leurs pères et mères sont les papys et mamies d’aujourd’hui. Une génération pousse l’autre : ainsi va la vie. La nostalgie est bien toujours ce qu’elle était. C’était il y a trente ans … Et c’était hier ! La construction en dur a commencé en 1964. L’architecte prévoyait que les classes des écoles maternelle et de garçons fussent exposées au sud et celles de l’école des filles au nord. Le plan de cette dernière n’a pas été modifié en dépit des vives récriminations des enseignants. On subit encore aujourd’hui les inconvénients de cette inconséquence : froid et bruits de la rue. Durant les travaux, les bulldozers ont fait table rase du passé : les jeux de cour de la Maternelle (bateau, pyramides, balançoires, troncs d’arbres, achetés par les anciennes directrices avec les crédits d’équipement et la caisse des Ecoles du Bouguen et de Traon – Quizac), ainsi que le castel et le téléphone ont été enterrés sous le gymnase actuel. Après la pose du plancher de ce gymnase, les ouvriers ont encore entendu la sonnerie du téléphone que l’on n’avait pas pris la peine de débrancher ! Seuls un toboggan et une planche – balançoire ont pu être récupérés.

Paroles d’enfants à l’exposition, sur l’école de Traon – Quizac

On est revenu en arrière, à l’époque où nos parents étaient à l’école. C’est intéressant de comparer leur jeunesse avec ce qu’ils sont maintenant. Anthony (CE2)

J’ai vu le copain de mon père lorsqu’il était petit. Les maîtres et les élèves portaient une blouse… Maintenant c’est mieux !. Sébastien (CM1)

Garçons et filles étaient séparés en primaire : c’était mieux que maintenant !. Claire (CE2)

On voit nos frères et sœurs petits : on a du mal à les reconnaître. Claire (CE2)

Ça fait drôle de savoir que notre école est si vieille. Charline (CM1)

Avant, l’école était en baraques, mais depuis qu’elle est construite, elle n’a pas beaucoup changé. Florian (CM2) et Stéphane (CM1)

Le quartier a changé !. Céline (CM1) C’est étonnant de voir le grand nombre de classes qu’il y avait autrefois. Mathilde (CE2)

Je suis stupéfaite de voir Mme Pichon, Mme Mahé, M. Huruguen, M. le Floch et Mme Marquis bien plus jeunes que maintenant. Anne-Laure (CE2)

 Langevin 2004 ex Traon Quizac

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