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Monsieur Le Mée Lorient. Demande de renseignements concernant mes Parents

Quelques petites modifications dans les recherches de Monsieur Le Mée.
Son adresse pour pouvoir le contacter.
Son n° téléphone. Pour que les membres, Cousins, cousines, et autres puissent le rencontrer. Tisser des liens avec d’autres membres de sa famille, anciens voisins, de Brest, Quimperlé (Crêperie Ty-Coz, 7 rue DOM Maurice) 1930/1956,). La période dramatique 1939/1945 de ses Grands Parents. Son grand-père homme admirable, très estimé par ses pairs, engagé volontaire 1914/1918, 1939/1945, quatre fois médaillés Légion D’Honneur. Sous Lieutenant au célèbre Cadre Noir de Saumur, hussard, cavalerie 1918/1914. Formateur. Chef de gare à Quimperlé. FAE. Dessinateur industriel à Hennebont. Dénoncé pour faits de Résistance : réseau vengeance, Front Français, résistance Fer (Nuit et Brouillard) disparaîtra à Nordhausen, Caserne Boëlk, V 2, usine en Mars 1945.
Ce monsieur recherche depuis 40 ans, l’existence des siens.
Sur Brest, ses anciens voisins du quartier de baraques de l’Oncor.
Sur Quimperlé, les membres de sa Famille.
Et au niveau National des Renseignements.
Exemple : Brest Archives entreprise Le Joncour Paul, pour son père, décorateur paquebot Antilles, construit à Brest.
Merci pour lui.
Monsieur Le Mée Jean-Paul. Résidence Duquesne Manio. A rue de la Voûte, Lorient.
02/97/64/28/91.
Recherche à sa demande, avec son autorisation pour les renseignements ci-dessus. Recherche sans aucun but Lucratif, de ma part, juste pour rendre service à ce Monsieur.

    Mon père pierre René Marcel Le Mée, 26 mai 1927, Lamballe. Artiste – peintre, décorateur. Engagé volontaire front de Lorient. Maquis de Bannalec, Rosporden. ST Churien-FFI-Bataillon de marche, 2è compagnie, GTAEF 512 avec médaille guerre 1939/1945, Barrette Libération. Époux de Renée Camill Duvail née à Quimperlé 1927 (décembre) Mariage en 1946, (12 enfants)

 

 

 

Bonjour,
Je recherche pour retracer la vie de ma famille, des renseignements concernant la vie de ma famille, dans le quartier du Bouguen, entre 1950 et 1958. Une partie se situe à Brest (dans le quartier du Bouguen). Je ne connais pas l’adresse exacte.

Mon père. Pierre Le Mée, né en 1927. Qui avait rejoints le maquis, a participé au front de Lorient (pour la durée de la guerre) il s’installait ensuite à Brest.
Il était employé, comme graveur sur glace et décorateur, aux grandes miroiteries LE JONCOUR- PAUL. Mon frère Pierrick et moi, étions à l’école maternelle dans le quartier du Bouguen. (Pas de photos de classes). Mon père, avait dans ces année-là, une amie à la Mairie, Mademoiselle COMBOT. J’aurais vivement souhaité retrouver (des documents d’époques) photos, journaux, livres. Notre quartier était alors en pleine reconstruction. Les baraques américaines ont étaient démolies évidemment depuis. Ma mère y avait à cette époque des voisins et Amis. (Les familles Lacresse et Bonniven) dont les enfants étaient dans les mêmes classes que nous. 

 

                                                                                                                        Les Familles Lacresse et Bonniven   

J’aurais plaisir de rentrer en contact avec des membres de ces familles ! Pour relater ce passé, et peut être retrouvé des photos de nos familles. Un autre de mes frères est né à Brest en 1954. Jean Luc). J’ai eu des contacts avec la mairie (mais je comprends que le temps leur manque et qu’ils ne détiennent pas les archives de cette époque). Mes recherches, Brest Métropole Habitat, anciennement le service de relogement provisoire en baraques, mairie de Brest, l’association des amis du Bouguen, que j’ai mandaté pour essayer de retrouver des éléments de ma jeunesse. Monsieur Mérienne Yvon, ancien employé de l’entreprise Paul Le Joncour. Mon père travaillé aussi en cabine de sablage. il allait aussi aux répétitions du Bagad Brest Saint Marc, 1954/1955. Mon frère Pierrick né à Quimperlé en 1947, se rappelle les séances de cinéma, le Celtic, Select. Quand nous sommes arrivés sur Brest mon père nous a trouvé un logement rue Sébastopol (n° ?) près de son travail(1950).

D’après ma Mère, une habitation insalubre, suite aux bombardements) Nous étions comme beaucoup sinistrée, cela nous a permis d’avoir un logement dans le quartier de l’ONCOR AU Bouguen, nous trouvons des traces de notre passage dans les archives de Mr Perhirin Georges. J’ai le souvenir d’un camion de charbon et de petit-bois (bûchettes) avec de ligatures de fil de fer. Notre père avait décoré notre chambre sur le thème. Placid et Muso et Pif. Pif. Illustrés du Parti communiste de Brest (Humanité, Ouest –Matin, qu’il allait distribuer en fin de semaine avec sa cellule (Bouguen, ou zone la plus proche) ? à cette époque, le plus gros marchand de boissons, limonades, charbon de Brest (Étant sympathisant du P.C leur donnait de l’argent et prêtait ses camions.
Mon père sortait de la résistance (Maquis, Front de Lorient, 2e DB, rangers Bataillon GTEF.512. (Médaillé de l’ordre de libération) La Bretagne n’était libérée que depuis cinq ans en laissant d’affreuses cicatrices à vifs, dans la pierre et les hommes, dont mes Grands Parents, mes Parents, et même nous les enfants subissions encore les privations de cette guerre. Mon grand-père chef de gare F.A.E. à Quimperlé (SNCF) au moins depuis 1942, était dans la Résistance (agent de Londres) armes, émetteur récepteur, faux papiers organigrammes, sabotages, etc. Front national, Résistance Fer, à son domicile 7 rue Dom Motrice, quatre fois médaillés dont Légion D’honneur, dénoncé par quelqu’un de très proche ! Et le surveillant, d’après un interprète alsacien (Sauër) Feld kommandantur) qui a eu la lettre entre les mains et reconnu l’écriture (dossier, lettre au tribunal de Quimper avec simulacre de procès) sans doutes encore aux Archives départementales. Rue Henri-Bourde de la Rognerie. Quimper.

 
J’ai à plusieurs reprises fait des demandes de communication, ainsi qu’aux ministères des Armées, Archives de la défense à Versailles, tout cela sans résultats. 40 ans de démarches, sans parler, de nombreuses démarches afin de retrouver ses dossiers du Cadre Noir de Saumur 1919/1936 en plusieurs missions, avec un bureau en Seine- Centrale, sous lieutenant, cavalerie-hussard, engagé volontaire (1914/1918, là aussi, on m’a dit qu’il n’y avait plus rien, textuellement selon le bureau à Saumur du Président des amis du Cadre Noir, tout aurait disparu (censure ?) Alors que par téléphone l’ancien Président m’assurait que je recevrais dossiers, documents, photos en 2015/2016 que tout était conservé quel était ce bureau de recrutement à Paris ? Car il est marqué sur la seule feuille militaire, en ma possession, toutes ses campagnes, matricules, missions, même pendant son emploi SNCF, Quimperlé-Lamballe, qu’il quittait souvent pour ce bureau en Seine-Centrale, ou il est passé officier le 13/02/1936 (C.M. 12272- 2¬/10- F5em 29/11/35 et la CV 2248- 2/11, 24/02/1927, dans les années 35/38, petit mon Père l’accompagnait au cours de ses voyages, mon grand-père le déposait dans la famille à Paris.

 


Et pour finir cette recherche comme j’avance dans l’âge, je cherche des renseignements sur cette société, de Miroiterie, Le Joncour Paul, qui a fermé sans archives laissant à l’entreprise
SAPM a été créé en 1983 lorsqu’une partie des salariés de l’ancienne société Le Joncour ont racheté leur outil de travail pour créer une société coopérative de production, la SAPM, pour Société Armoricaine des Produits de Miroiterie. Situé 16 rue de l’eau blanche, à Brest, SAPM
Un autre miroitier de Guipavas ancien de Le Joncour Paul a aussi ouvert son entreprise.
Mes parents ont du quittés Brest en Catastrophe, et aussi la maison Le Joncour, fin 1958. pour rentrés sur Quimperlé 7 rue Dom Morice crêperie TY-COZ, malheureusement en laissant tout derrière nous, meubles, vaisselle, vêtements, papiers, la Mairie de Brest à l’époque a mit  au garde meubles, mais ou ? Mon père distribuait le dimanche des tracs pour la paix en Indochine, avec François Echardour, Edouard Mazé, Henri Martin, incarcéré, mon père se retrouvait souvent au commissariat du secteur ou il a connût quelques violences ! mon père a aussi gravé les grandes glaces du Paquebot, « Les Antilles » 12 signes du Zodiaque, un Chris en croix, ce paquebot de luxe baptisé à Brest en 52/53 ? A sombré le 8 janvier 1971, suite à un incendie (Iles Moustique).

  Mes grands-parents. Pierre et marie Louise -Cudon/le Mée (1938), et mon Père Pierre Le Mée né Lamballe 1927-rue De Brouin.
Fort du Bouguen, rempart face à la mer, 1955. Pierrick et Jean Paul le Mée, à gauche
Pierrick, Jean Paul: Le Mée. Bouguen Foyer Oncor/1954. Les deux à l’école de Traon -Quizac
Années 1954/1955. Brest Bagad Brest St Marc, Bombarde de Pierre Le Mée. JP à gauche- Pierrick à droite
  A locunolé, devant le commerce de Clémence Pézennec, née Duvail. Mariage en 1926. sur la photo( Tantes, Oncles, Grand/ Mère Duvail. Le Clanche. Briant De Botcozel (Gouiskett). Maman: Duvail/Le Mée, Renée. Camille est sa petite fille, donc mon arrière grand mère. avec les Rouat, de Moëlan/ Quimperlé.
Mes Parents. Mariage à Quimperlé 1946. 13 enfants, domicile, 7 rue Dom Morice.

 

 


 

 

 

 

QUARTIER DE BARAQUES DU BOUGUEN VILLE DE BREST PHOTOS

À Audierne, l’histoire d’amour de Jeanne pour sa baraque

Article de Laura Ayad. Le Télégramme de Brest.

Jeanne Cloarec habite depuis 1964 dans une baraque, une maison préfabriquée construite après la destruction de la ville de Brest, pendant la guerre. Le petit logement surplombe la rade de Saint-Evette, à Audierne.

Du haut de ses 80 ans Jeanne Cloarec habite à Audierne dans une baraque, une maison préfabriquée construite après-guerre pour reloger la population. Un logement rudimentaire, sans artifices ni fioritures, au sein duquel elle a fondé son foyer… et trouvé son chez-soi.

Qu’il est drôle de constater comment, parfois, on utilise le mot maison à la légère. Comme dans l’expression : « S’y sentir comme à la maison». Au fond, qu’entend – on par là? S’agit-il du lieu où nous avons grandi ? Ou bien s’agit – t’il de celui qu’on a construit plus tard, au fil des années ? À Audierne, il a fallu plusieurs années à Jeanne Cloarec pour trouver sa maison, cette coquille qui, loin d’être un simple domicile, nous protège de l’affliction du monde. Longtemps, la Finistérienne a pensé qu’il s’agissait du « ti forn » où elle est née, en 1944, dans la commune d’Esquibien. un petit fournil au sol en terre battue. «C’est là que j’ai vécu les douze – premières années de ma vie, se souvient Jeanne. Ma mère allait tous les jours à l’usine et mon père partait pêcher. Il n’y avait pas d’eau ni d’électricité mais c’était pas grave. La nuit, on entendait le chef de chantier de la digue crier sur les ouvriers. Et le jour, on avait une vue superbe sur la rade de Sainte – Evette »

Une baraque dans le Cap – Sizun

Reste qu’en 1956, la petite famille part s’installer dans une maison d’Audierne où Jean – Marie, le père de Jeanne, est nommé comme gardien. La demeure est grande, située à proximité de la plage de Trescadec et raccordée à l’eau et à l’électricité. Mais jamais la famille n’y verra un chez – soi. Comme l’explique Jeanne: « On ne se sentait pas chez nous. les propriétaires de la maison pouvaient venir n’importe quand. Mon père, en en particulier, ne se plaisait pas là – bas. Il disait qu’il était né à Esquibien et qu’il ne voulait pas mourir à Audierne ».

Un jour, en 1964, la famille Cloarec entend parler des « baraques de Brest ». C’est une voisine qui leur explique qu’il s’agit de maisons préfabriquées construites après la destruction de la ville pendant la guerre. en obtenir une n’est pas très onéreux : seulement 60 000 francs. Chez les Cloarec, l’information ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Rapidement, ils sollicitent le député-maire d’Esquibien, Jean Perrot, pour obtenir l’une de ces petites maisons. « il nous a prévenus que c’était petit et pas très confortable, avec seulement deux chambres et une petite cuisine. Mais mon père s’en fichait : pour lui l’important, c’était d’être propriétaire de sa maison.»

« ça avait beau être une baraque, c’était à nous.»

Un dimanche, en 1964, la baraque des Cloarec arrive dans le Cap – Sizun. Elle est installée sur un lopin de terre dont la famille est propriétaire, sur les hauteurs de Sainte – Evette. Jeanne et ses parents doivent alors se réhabituer à un style de vie rudimentaire. « Au début, c’était très mal isolé, raconte Jeanne. Le toit était couvert de papier goudronné, donc lorsqu’il y avait une tempête, on entendait tout. Et puis, il n’y avait pas d’évier ni de salle de bain: il fallait chercher l’eau à la fontaine. L’hiver, il faisait tellement froid qu’une couche de glace se déposait sur le café.» Autant de contraintes qui aux yeux de Jeanne et sa famille, ne comptent pas. «ça avait beau être une baraque, c’était à nous.»

De lieu de vie à chez – soi

Après son mariage, Jeanne continuera un temps de vivre dans la baraque de ses parents, même après la naissance de ses quarte enfants. le décès de ses parents marque cependant un tournant, et Jeanne finit par quitter sa baraque pour une maison plus confortable, construite par son mari. Mais jamais elle ne quittera son esprit : « En 1987, lorsqu’il y a eu l’ouragan, j’ai eu la peur de ma vie. Toute la nuit, j’ai pensé à ma petite baraque. Le matin, j’ai foncé sur ma mobylette. J’avais les larmes aux yeux quand je l’ai vue : elle était debout ». Il y a quelques années, Jeanne est repartie vivre seule dans sa petite maison préfabriquée. Un logement pensé pour être provisoire mais qui a su résister au temps. Et que Jeanne considère comme sa maison, la vraie. «Mes enfants me disent régulièrement qu’ils aimeraient que j’aille en maison de retraite. Mais moi, je préfère mourir que de quitter ma baraque. C’est vrai que dans mon autre logement, il y avait plus de confort. Mais ici, il y a les souvenirs. Et c’est pour ça que c’est ma maison.»

Georges Perhirin. Explication du pourquoi des baraques

Le plan Marchal, du nom de l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, Pierre-Edouard Lambert Marchal, a été élaboré pour reconstruire Brest de manière plus fonctionnelle, esthétique et moderne. Il prévoyait une refonte complète de la ville, avec des rues plus larges, des quartiers résidentiels mieux aménagés, des espaces verts, et une meilleure intégration des infrastructures portuaires.

Le plan a été mis en œuvre à partir de 1945, avec la construction de nouveaux bâtiments, la création de nouveaux quartiers, et la réorganisation des espaces publics. Il a contribué à transformer Brest en une ville reconstruite et modernisée, tout en préservant certains éléments du patrimoine architectural qui avaient survécu aux bombardements.   

La reconstruction de la ville de Brest après la Seconde Guerre mondiale a été un effort majeur pour restaurer une ville dévastée par les bombardements. Après la guerre, la priorité était de reconstruire les infrastructures essentielles pour la vie quotidienne, ainsi que les bâtiments publics et les habitations.

      Les principales priorités de la reconstruction de Brest étaient les suivantes :

Logement : Reconstruire les habitations détruites pour fournir un toit aux habitants qui avaient perdu leur domicile pendant la guerre.

Infrastructure : Rétablir les réseaux d’eau, d’électricité, de gaz et de transports en commun pour assurer le fonctionnement normal de la ville.

Bâtiments publics : Reconstruire les écoles, les hôpitaux, les bureaux gouvernementaux et autres installations publiques nécessaires pour soutenir la vie urbaine.

Ports : Brest était et est toujours un port important, donc la reconstruction du port était essentielle pour revitaliser l’économie locale et faciliter les échanges commerciaux.

Mémoire et patrimoine : Bien que la priorité immédiate ait été la reconstruction physique, il était également important de préserver la mémoire des événements qui ont conduit à la destruction de la ville et de conserver les éléments du patrimoine historique qui pouvaient être sauvés.

 La reconstruction de Brest était une tâche colossale qui a mobilisé des ressources            nationales et internationales. Les priorités étaient de répondre aux besoins immédiats des habitants tout en veillant à ce que la ville reconstruite soit fonctionnelle, sûre et attrayante pour ses résidents.

Brest comment était attribué les baraques en 1945 et à qui et pourquoi

En 1945, à Brest, comme dans de nombreuses autres villes françaises lourdement endommagées par la Seconde Guerre mondiale, des baraquements ont été attribués pour loger les sinistrés. Voici un aperçu des processus et des raisons derrière l’attribution de ces logements temporaires.

Brest la Blanche

Avant la guerre, Brest était surnommée « Brest la blanche » en raison de ses maisons aux façades claires et de son architecture harmonieuse. La ville était un port militaire stratégique, avec une population qui vivait principalement des activités liées à la marine et au commerce maritime. Son port naturel, un des meilleurs abris de la côte atlantique, jouait un rôle crucial dans la défense nationale.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Brest a été lourdement bombardée en raison de sa position stratégique et de l’occupation allemande. En 1945, à la fin du conflit, Brest présentait une image de désolation et de destruction. Près de 80 % de la ville avait été détruite par les bombardements alliés visant à chasser les forces allemandes. Les bâtiments, les infrastructures et les quartiers entiers étaient réduits à des ruines, donnant à la ville l’aspect de « Brest la noire ». La ville portait les stigmates de la guerre : des immeubles en ruines, des décombres jonchant les rues et une population en deuil de ses pertes humaines et matérielles.

En conclusion, Brest en 1945 est une ville qui incarne à la fois la beauté d’antan et les horreurs de la guerre.

« Brest la blanche » rappelle le passé prospère et charmant de la ville, tandis que « Brest la noire » témoigne des conséquences tragiques du conflit mondial. La reconstruction de Brest après la guerre a été un processus l long et laborieux, visant à effacer les traces de destruction et à redonner à la ville sa vitalité.

Brest comment était attribué les baraques en 1945 et à qui et pourquoi

En 1945, à Brest, comme dans de nombreuses autres villes françaises lourdement endommagées par la Seconde Guerre mondiale, des baraquements ont été attribués pour loger les sinistrés. Voici un aperçu des processus et des raisons derrière l’attribution de ces logements temporaires.

Attribution des Baraquements :

Priorité aux Sinistrés : Les baraques étaient principalement attribuées aux familles dont les logements avaient été détruits ou gravement endommagés par les bombardements. Les autorités locales, en coopération avec les services sociaux et parfois les organisations humanitaires, identifiaient les sinistrés les plus urgents.  

Évaluation des besoins : Une enquête sociale était souvent menée pour évaluer les besoins des familles. Cette enquête prenait en compte le nombre de membres de la famille, leur situation financière et leurs conditions actuelles.  

Listes d’attente : Compte tenu de la forte demande et de la rareté des logements disponibles, des listes d’attente ont été mises en place, les familles étaient inscrites en fonction de l’urgence de leur situation.

Critères de Sélection : Outre les familles sinistrées, d’autres critères pouvaient inclure les anciens combattants, les familles nombreuses, et les personnes ayant des besoins spéciaux, tels que les handicapés.

Pourquoi les Baraquements ?

Destruction Massives : Brest a été l’une des villes les plus touchées par les bombardements alliés pendant la guerre. La ville était en grande partie en ruines, rendant de nombreux logements inhabitables.

Reconstruction Lente : La reconstruction des bâtiments permanents prenait du temps et nécessitait des ressources considérables. Les baraques constituaient une solution temporaire pour loger rapidement un grand nombre de personnes.

Urgence Humanitaire** : Après la guerre, il y avait une nécessité urgente de fournir des abris pour éviter une crise humanitaire. Les conditions de vie dans les camps de fortune ou à la rue pouvaient être désastreuses, surtout avec l’approche de l’hiver 1945.

Aide internationale : Certaines de ces baraques étaient fournies par les programmes d’aide internationale, notamment par L’UNRRA (Administration des Nations Unies pour le secours et la reconstruction), qui aidait à fournir des matériaux et parfois des logements préfabriqués pour les populations déplacées.  Les baraques ont donc servi de solution transitoire pour abriter les familles en attente de la reconstruction de logements permanents. Cette période a marqué une étape cruciale dans la gestion de la crise du logement d’après-guerre en France et a nécessité une coopération étroite entre les autorités locales, les services sociaux, et les organisations humanitaires.

La vie en baraques à Brest après la Seconde Guerre mondiale est un sujet riche et poignant, illustrant les défis quotidiens et la résilience des habitants. Voici un récit basé sur des éléments historiques pour illustrer cette période :

La vie quotidienne en baraques à Brest : une chronique d’après-guerre

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Brest, comme de nombreuses autres villes françaises, se retrouve en ruines. Les bombardements alliés destinés à libérer la ville ont laissé peu de bâtiments intacts. Face à cette situation désastreuse, une solution provisoire est trouvée : les baraques en bois. Ces constructions sommaires deviennent le foyer de milliers de Brestois délogés, symbolisant à la fois la précarité et la capacité d’adaptation des habitants.

Le matin au Bouguen

Chaque matin, la vie s’éveille lentement dans le quartier du Bouguen, un ensemble de baraques situé au nord de Brest. Le chant des coqs se mêle aux premiers bruits des familles qui s’activent. Jeanne, une mère de trois enfants, se lève à l’aube pour préparer le petit déjeuner avec les maigres rations disponibles. Les ressources sont rares et la nourriture souvent rationnée, mais Jeanne fait preuve d’ingéniosité pour nourrir sa famille avec des soupes de légumes, du pain rassis et parfois un peu de beurre obtenu au marché noir.

Les enfants, Paul, Marie, et Jacques, s’habillent rapidement avant de partir pour l’école. Les vêtements sont souvent rapiécés, témoignant de l’ingéniosité des mères qui recyclent tout ce qui peut l’être. L’école elle-même est une baraque sommaire, mais elle représente un espoir pour ces jeunes qui aspirent à un avenir meilleur.

Le travail et les corvées

Les hommes du Bouguen partent travailler sur les chantiers de reconstruction dès les premières lueurs du jour. Marc, le mari de Jeanne, est maçon. Son travail consiste à reconstruire les bâtiments en pierre de la ville. Chaque jour, il travaille sans relâche, motivé par l’idée que son labeur contribuera à redonner à Brest son éclat d’antan.

Les femmes, quant à elles, s’occupent des tâches ménagères et de la gestion de la vie quotidienne dans les baraques. Faire la lessive est une corvée fastidieuse sans machines modernes. Jeanne et ses voisines se rendent au lavoir voisin avec de lourds seaux d’eau, frottant vigoureusement les vêtements sur des planches à laver.

Les soirées de solidarité

Les soirées dans les baraques de Brest sont marquées par une solidarité exceptionnelle entre voisins. Une fois le travail terminé, les familles se regroupent souvent pour partager un repas ou simplement discuter. Les souvenirs de la guerre sont encore frais, et ces moments de convivialité sont essentiels pour maintenir le moral. On se réunit autour de feux de camp improvisés, où les anciens racontent des histoires et les enfants jouent malgré les difficultés.

Les anecdotes fusent. Il y a celle de Monsieur Le Guen, qui a réussi à sauver son piano des décombres et en joue parfois pour distraire le voisinage. Ou celle de Madame Kervella, qui confectionne des vêtements pour les enfants du quartier à partir de vieux draps et de chutes de tissus.

Chaque famille a une histoire ou des anecdotes à raconter.

Aujourd’hui c’est différent ce sont les réseaux, internet, et autres qui anime la vie, que va-t-il rester dans 50 ans de cette époque ? Espérons aussi que les réseaux internet et autres ne vont pas tomber en pannes, car nous aurons alors des déprimes par Millions, personne ne regarde l’autre.          

La vie en baraques à Brest après la guerre est un témoignage poignant de la résilience humaine. Ces abris temporaires, bien que précaires, deviennent des lieux où se tissent des liens forts et où naissent des espoirs pour l’avenir. La solidarité, l’ingéniosité et la détermination des habitants de Brest montrent que même dans les moments les plus difficiles, l’esprit humain peut s’épanouir et prospérer.

Ce récit, est inspiré par les réalités vécues par les habitants de Brest et d’autres villes dévastées par la guerre. Il reflète l’importance de la solidarité et de la communauté dans les périodes que nous vivons aujourd’hui.

J’habite au Canada je recherche une partie de mes racines en France.

J’habite au Canada je recherche une partie de mes racines en France.

Je suis du Canada, j’ai habité en baraques et je recherche une partie de mes racines. J’habite le cœur de L’Acadie ça ressemble à la Bretagne (Mais ce n’est pas la Bretagne, mon Pays aussi)

Famille Fortier Francis, Claude, Yvette, Annick, et Michelle

Bonjour, quel bonheur d’avoir découvert votre site sur la vie en baraques dans la ville de Brest, cette vie qui fut la vie de milliers de familles Brestoises.

Je me présente, j’ai habité avec ma famille la baraque du Bouguen- centre la D 18.

Nous étions la famille Fortier, juste derrière notre famille c’était il me semble les Talabardon, et à coté la famille Meichel, derrière chez eux la famille Houdayer, avec un petit peu plus loin la famille Tréguer (Professeur). Mon père Robert Fortier n’a pas habité longtemps au Bouguen, car il est parti pour le Canada, et une fois installée dans la baraque. Nous avons dût arriver dans l’année 49/50 ? J’avais deux grandes sœurs Jacqueline devait avoir 12 ou 13 ans, mon autre sœur Colette sa cadette, moi je suis Michelle dans l’année 54/55 je suis tombé malade, et je suis resté une année sans aller à l’école. Je me souviens d’un lavoir, d’une marchande de laine (au sabot rouge). Nous avions une dame qui venait faire la lessive chez nous elle avait pour nom Dethé ? Avec une infirmité aux pieds, une personne très gentille donc je garde un très bon souvenir. Je recherche la famille Cottin, (Zézette, Bernadette Cottin).

Famille Fortier. En maillot noir Michelle Fortier à côté d’elle une copine Bernadette Cottin

La famille Meichel Bernadette. En clair je recherche les familles que j’ai connus au Bouguen pour éventuellement correspondre avec et pourquoi pas. La famille Lubin aussi Boucher au Bouguen. Quelques photos de cette époque. Mon adresse se trouve au siège de l’association des anciens d u Bouguen.

En manches courtes, sa mère madame Fortier avec son frère Claude. À côté avec des lunettes M et Me Meichel et la dernière fille (Bernadette) et derrière la sœur Jacqueline et à droite une Léostic ou Cosic.

Ma démarche contacter les familles de ma jeunesse.

Prendre contact avec l’association des Anciens du Bouguen.

Merci

 

Familles du Quartier du Bouguen.Quelques Familles. (1)

Galerie

Familles du Quartier du Bouguen.Quelques Familles

Famille Vourc’h

Un ancien du Bouguen en souvenir de sa jeunesse dans son quartier de la reconstruction. José Le Moigne.

 

Ecole de Traon – Quizac Notre Petit José.                                                                                                                                                                                   Aujourd’hui José Le Moigne

Poète, chanteur-compositeur, dessinateur et romancier, José Le Moigne est né en 1944 à Fort-de-France d’une mère martiniquaise et d’un père breton. Il passe son enfance et son adolescence à Brest qu’il quitte pour exercer sa profession d’éducateur et de directeur au sein de la Protection judiciaire de la Jeunesse au ministère de la Justice.

Texte de José LE Moigne.

Lorsque j’étais enfant, adolescent, et même un jeune adulte, je me voulais Breton, sans aucune restriction, sauf que j’avais la peau brune et refusais, avec la dernière des énergies, de revenir sur cette part de moi qui, quoi que je fasse, et quoi que je puisse écrire, me distinguait. Né à Fort-de-France, d’une mère Martiniquaise et d’un père Breton, mais arrivé à Brest à l’âge de deux ans, l’adaptation n’a pas été facile. Mon enfance fut mutique, sans doute que mes larmes, incessantes à ce que l’on m’a dit pendant les quinze jours que dura le voyage, avaient asséché mes paroles en même temps qu’elles effaçaient ma langue maternelle, le Créole. L’école me dénoua. Une fois mise au placard les remarques enfantines − plus imbéciles que racistes −, je devins, pour chacun, un véritable petit Zef ; Ti Moign pour les copains. Un seul bémol, de taille cependant, à l’heure des festoù noz, l’interdit n’était pas négociable, je m’évinçais du cercle ; non que je sois incapable d’enchaîner comme les autres gavottes et laridés, mais cela me semblait une incongruité. J’étais Le Breton noir, titre de l’une de mes chansons ; la nuance me paraissait de taille. Pourquoi écrire cela alors que par mon métier, éducateur puis directeur au Ministère de la Justice − Protection Judiciaire de la Jeunesse −, j’ai traversé la France de long en large, m’adaptant plus ou moins, le plus souvent avec facilité, j’habite maintenant, pour partie en Belgique et pour l’autre en Bretagne, à Plourarc’h où personne n’examine la couleur de ma peau ? À Plourarc’h où, bien que je ne comprenne pas davantage ma langue paternelle que je ne parle le Créole, chaque jour, comme si la chose allait de soit, on me hèle en Breton ! Au risque de faire rire, l’explication me semble simple. Il m’a fallu attendre d’avoir passé 30 ans pour retrouver la Martinique ; mais ce jour-là, à peine avais-je posé les pieds sur ma terre natale que je m’y suis fondu, avec autant d’authenticité, aussi étroitement que je me mêle à la roche celtique. Vrai Breton en Bretagne, Martiniquais en Martinique, puis je pour autant m’affirmer biculturel comme d’autres sont bilingues ? Les choses ne sont pas si simples. Il n’est pas rare qu’elles se bousculent dans ma tête. Écrire devient alors pour moi le seul moyen de refuser l’incomplétude, de fuir la déshérence, le seul qui m’ait été donné pour faire litière à l’idée même d’une seule trahison. J’ai vieilli. Bien que cette vision de moi m’ait aidé à grandir, je ne suis plus Le Breton noir. En Bretagne tout comme en Martinique, je suis Créole, tout simplement Créole. Voilà ce que je m’efforce de dire dans mes romans, dans mes poèmes et mes chansons. Je ne suis pas de nulle par, mais je puis être de partout … le temps de revenir.

Un ancien du Bouguen en souvenir de sa jeunesse dans son quartier de la reconstruction.

En souvenir de l’église en bois du Bouguen

Lorsque Pâque s’annonce, quel que soit l’endroit du monde où je me trouve, je sens, partout autour de moi, la présence chaude et rassurante de notre bon recteur : l’abbé Ménez. Ce prêtre là, contrairement à l’affreux Léostic, n’avait pas la piété janséniste et son amour de dieu restait à hauteur d’homme. Il n’est pas besoin d’en dire beaucoup plus pour exprimer tout le respect et l’amitié que son attitude, toute de bienveillance, lui valait parmi nous. Certains jours, l’abbé Ménez, se disait que le seigneur, dans son infinie miséricorde, l’avait posé au bon endroit et que, véritablement dans cette paroisse, il touchait presque à la plénitude sacerdotale. Tout aurait été pour le mieux si un chagrin, que personne n’ignorait, ne taraudait notre recteur. Il avait beau se dire que la sereine nudité de son église le ramenait aux premiers âges de la foi, il ne se consolait pas de la voir muette. C’était plus fort que lui ; Il s’accusait souvent de vanité, mais il avait gardé de ses paroisses d’avant guerre l’amour des fêtes carillonnées. Par chance, comme seuls biens terrestres, outre quelques livres qui le suivait partout, il possédait, rangés dans la cantine militaire qui lui servait tout à la fois de coffre et de prie-Dieu, deux disques que d’anciens paroissiens, connaissant son amour pour les clochers sonnants, avaient crus bon de lui offrir. Monsieur Menez, bricoleur ingénieux comme on l’était en ce temps-là, avait relié l’impressionnant pick-up du patronage à une espèce de porte-voix fixé sur le toit de l’église. Ainsi, à l’heure des offices, lançant selon les circonstances Bourdons et carillons ou le rituel des clochers bretons, se donnait l’illusion de volées magistrales. A quatorze heures très précises, le jour de vendredi saint, Monsieur Menez faisait retentir le glas. Au début, le disque craquait toujours un peu ; mais quand enfin il démarrait, l’église tremblait depuis ses fondations jusqu’à son faux clocher. La paroisse tout entière se mettait gravement en chemin. Le visage caché sous des mantilles noires, les femmes menaient la procession. Souvent il arrivait, que l’une d’elle oubliant le solennel de l’instant, se mette à parler haut. Le raclement sonore de l’accent léonard déchirait le silence et la femme, baisant la tête, faisait semblant de gourmander son enfant le plus proche. Alors, comme pour se faire pardonner, elle esquissait un sourire contrit avant de replonger dans le recueillement. Arrivée au parvis de l’église, la troupe, obéissant à la loi ancestrale, se séparait avant d’entrer dans le lieu saint. Les hommes, patauds et lourds dans leur costume du dimanche, occupaient bruyamment la gauche de l’autel. Les femmes, toujours plus recueillies, s’installaient sur les travées de droite, à moins que ce ne fût l’inverse. L’abbé Ménez accueillait son troupeau d’un large geste œcuménique. Sa voix, d’abord mal assurée, prenait très vite de l’ampleur et finissait, comme le glas quelques minutes auparavant, par remplir tout l’espace glacial. Dès la 7ème station, des femmes reniflaient. Bien avant la douzième, les plus pieuses pleuraient. Toutes les souffrances du Christ pesaient sur nos épaules et, au moment de sortir de l’église, nous avions l’impression de vivre à notre tour les souffrances du Christ. Le dimanche de Pâques nous libérait de cette ambiance de tombeau. sans doute en a-t-il eu de pluvieux, de venteux et de froids, mais dans mon souvenir ils furent tous très beaux. bien-sûr je me souviens des œufs en chocolat que lannig, aidé de man Anna avaient dissimulés autour de la maison, mais ce que j’aimais le plus, c’était l’incroyable élan communautaires qui emplissait l’église et la faisait tanguer sous le roulis des chants celtiques.

Perzhier an iffern’ vo serret Dol ar baradez digoret Gent gras doué m’vokollet

Quelle joie, même si nous y comprenions à peu près rien, d’unir nos voix timides et aux polyphonies des cantiques bretons. A chaque grande messe l’abbé Guéguen menait le chant des paroissiens. Lui non plus ne m’a jamais vraiment quitté ; Je revois, avec un puissant sentiment de plénitude et de bonheur, son beau visage d’ange de fresque, ses cheveux blonds, ses yeux si clairs qu’ils paraissaient liquides. Le bruit avait couru que le joli abbé devait sa présence chez nous à une histoire de femme. Les mauvaises langues en étaient pour leurs frais. L’abbé, au point d’être à son tour comme statufié par le quartier, n’en avait retiré que de la sympathie. Et puis, que voulez-vous, sa voix était si pure qu’elle faisait fondre sur lui toutes les indulgences. Elle s’envolait, plus cristalline que l’eau des fontaines sacrées, plus légère qu’une écharpe de brume dénouée par la mer et nous laissait dans la lumière, tout tremblants de bonheur et d’espoir.

Elle n’était pas de celles que l’on puisse être oublié.

Le Circuit du Bouguen les arrivées de 1949 à 1964.

 

8 Mai 1949

1er J.Bourles 2e Beaudoin 3e Kerfourn

1952 20 avril 1.

MEL Francis 2. BUTTEUX Guy 3. MARREC Yvon

1954 25 avril 1. MEL Francis 2. HAMON 3. KERMARREC R.

1956 8 avril 1. THOMIN Joseph 2. BOURLÈS Jean 3. CRENN Emmanuel

1958 29 mars 1. PIPELIN Francis 2. MEL Francis 3. POULIQUEN Marcel

1960 ? avril 1. THOMIN Joseph 2. COE Ron (Gbr) 3. BOURLÈS Jean

1962 1er avril 1. CLOAREC André 2. THOMIN Joseph 3. CHAUVIN Alfred

1964 21 mars 1. FLOCH’LAY Marcel 2. QUÉMÉRÉ André 3. GLAIS Bernard

1953 ? avril 1. BIGER Emile 2. HENDRYCKX Francis 3. SÉVIGNON Corentin

1955 10 avril 1. BIHANNIC L. 2. BIHANNIC Arthur 3. FOLGAR Sébastien

1957 31 mars 1. BOURLÈS Jean 2. MEL Francis 3. SÉVIGNON Corentin

1959 5 avril 1. FLOCH’LAY Marcel 2. GNALDI Alex 3. MEL Francis

1961 26 mars 1. PIPELIN Francis 2. THOMIN Joseph 3. GAINCHE Jean

1963 31 mars 1. FERRER Hubert 2. FLOCH’LAY Marcel 3. LE HER François

Merci à  Michel Montagne, et Jean Pierre Le Roy, pour les renseignements.

Francis Mel

Francis Mel, qui fut un excellent coureur cycliste dans les années 50-60, est décédé. Très populaire, il fit souvent la loi en Bretagne, remportant le Circuit d’Armorique à Ploudalmézeau, le Circuit du Bouguen à Brest, le Circuit du Kreisker à Saint-Pol-de-Léon, le GP de Carhaix… Il avait aussi couru le Tour d’Europe.

 

 

 

 

 

 

 

                      

 

 

 

Un énorme incendie au Bouguen – Poterne. Quatre baraques ravagées par le feu trois autres endommagées, Vingt sinistrés qui tous ont été relogés.

Article du 1 Avril 1970 du télégramme de Brest Un énorme incendie au Bouguen – Poterne (1 Avril 1970) C’était terrible sous les bourrasques de grêle et de vent : le feu sautait d’une baraque à une autre, des gens couraient en tous sens, qui portant un paquet de vêtements, qui traînant un matelas, qui ployant sous le poids d’un meuble. Des hommes s’acharnaient à ouvrir la porte d’une maisonnette en flammes pour sauver également son contenu. Ces scènes où l’angoisse se mêlait à la solidarité, où l’élan du cœur faisait fi au danger, ont été vécues par des dizaines des centaines de Brestois, des hommes, des femmes, des enfants du quartier du Bouguen où, hier, à l’heure du déjeuner, un incendie, d’une rare violence, a détruit complètement quatre baraques et endommagé une cinquième.